La 53e édition de la biennale d’art contemporain de Venise a ouvert ses portes le 7 juin et se déroulera jusqu’au 22 novembre 2009.
Différents lieux de la ville (traditionnellement les anciens hangars de l'Arsenal et les jardins mais également certaines églises et palais) accueillent des installations d’artistes venus du monde entier, représentant quelque 77 pays.
L’occasion de parler plus particulièrement de Claude Lévêque, le locataire du pavillon français de cette année 2009.
C’est à Créteil, à la fin des années 1970, qu’il découvre l’art contemporain, grâce à une exposition de Christian Boltanski.
En 1982, il imagine un dispositif de « photos sur un autel, un bouquet de trente roses, et tout autour des miroirs brisés… » Ce sera le premier travail autobiographique à partir duquel tout a commencé.
S’ensuivra une longue série d’installations réalisées in situ et adaptées au lieu, qui immergent le spectateur dans un univers et une atmosphère totalement inventés par l’artiste. Selon lui, « une œuvre est réussie quand le spectateur ne peut pas la supporter plus de trois secondes ».
Proche du mouvement punk, mais aussi d'autres cultures alternatives, Claude Lévêque rejette l'acceptation aveugle de l'ordre établi.
L’installation qu’il offre au public de la biennale est intitulée « le grand soir »
Un espace clos et sombre, avec barreaux de prison et bruit de moteur d'un cargo.
Et comme à chacune de ses installations, Claude Lévêque crée le débat, Libération a « le sentiment que quelque chose ne va pas. Ce rien qui fait que des projets ambitieux calent à l’arrivée. »
Pour les Inrocks au contraire cette « installation nostalgique et oppressante est ouvertement politique » et réussie.
Quoi que nous en pensions laissons l’artiste parlé :
Je vous invite également à parcourir le diaporama de ses œuvres sur le sites des inrocks
Sources:
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